Maïlys Frémond, Directrice marketing France et export de La Belle Chaurienne, quel est ton parcours et la genèse de Le Belle Chaurienne ?
L’histoire de La Belle Chaurienne commence en 1964 par la rencontre de notre fondateur, un boucher-conserveur de Castres et de son grossiste de Castelnaudary qui aimait tellement ses produits qu’il lui a demandé de venir s’installer à Castelnaudary pour faire du cassoulet !
Cela fait plus de 60 ans et le cassoulet est toujours notre produit-phare même si bien sûr nous avons développé de nombreuses autres recettes, toujours dans l’esprit du fondateur : cuisiner comme à la maison.
Quant à moi, cela fait 20 ans que j’accompagne La Belle Chaurienne, après avoir travaillé sur la célèbre marque de fromage basque Etorki et sur du jambon de Bayonne ! Que des produits du Sud-Ouest et dans des PME et ce n’est pas fait exprès!
Quelles sont les actualités de Le Belle Chaurienne ?
Nous venons de clore une année riche au cours de laquelle nous avons dignement fêté nos 60 ans avec notamment plus d’une centaine de MEA en magasins avec une PLV et un décor pack évènementiels.
Nous avons mis en place et une belle campagne de buzz digital en partenariat avec Kocoycl, un macro influenceur qui a piégé des passants en caméra cachée en leur vantant les mérites d’innovations futuristes et farfelues, inventées avec le concours de l’IA, pour rappeler qu’il n’y a rien de meilleur que les plats cuisinés faits de manière traditionnelle. Cette campagne nous a permis de remporter 3 récompenses !
Et pour 2025, nos vraies innovations ne vont pas tarder à arriver en magasin. Il s’agit de 3 nouvelles recettes inédites pour La Belle Chaurienne et le rayon : des pâtes carbonara super gourmandes et deux recettes avec du colin d’Alaska soit avec une sauce thym citron et du riz pour désaisonnaliser les ventes, soit avec une sauce coco curry et du riz pour s’évader.
Quels sont, selon toi, les facteurs clés de réussite d’une marque agro-alimentaire ?
Il faut d’abord, et parce qu’on est en France, que ses produits soient bons ! Les Français ont beau déclaré le prix comme premier facteur d’achat, ils restent encore très attentifs à leur plaisir au moment de la dégustation.
Et aujourd’hui, encore plus qu’hier, ils sont prêts à mettre un peu plus cher pour avoir un produit de qualité, quitte à en acheter moins ou à arbitrer sur d’autres dépenses.
Il faut ensuite que les marques soient fidèles à leurs valeurs. Par exemple, pour La Belle Chaurienne qui revendique une cuisine saine et naturelle comme à la maison, cela n’aurait pas de sens d’utiliser des additifs dans tous ses produits.
Nous cuisinons tout nous-mêmes dans nos ateliers : nos saucisses de Toulouse, toutes nos sauces, nous confisons nos cuisses de canard et préparons nos légumes et condiments sur une grande plancha !
Et enfin, il faut savoir se renouveler et être à l’écoute des tendances de consommation. Si on n’avance pas, on recule. Nous avons été les premiers par exemple, il y a plus de 20 ans, à proposer des recettes de terroir en assiette micro-ondable prouvant que tradition et modernité ne sont pas antinomiques !
En nous appuyant sur notre savoir-faire cuisiné développé depuis 60 ans, nous avons pour ambition d’accompagner les Français au quotidien quand ils n’ont pas le temps de cuisiner.
Quelles marques (et pourquoi) sont des références de réussites pour toi ?
Il y en a plusieurs mais je pourrais déjà en citer deux !
Bonne Maman : quelque part cette marque est très proche de La Belle Chaurienne. Elle a des codes de reconnaissances très forts et a réussi avec beaucoup de succès à étirer son territoire de marque au-delà de son produit fondateur en capitalisant sur ses forces.
Et j’aime beaucoup Michel & Augustin : eux aussi proposent de très bons produits et grâce à une communication très audacieuse, ils ont réussi à installer une belle marque capable d’étendre elle aussi son territoire de marque en s’appuyant sur ses points forts.
Plus d’info sur www.labellechaurienne.com
