Nomadisme, marketing et innovations
Traditionnellement rythmée par trois repas pris en famille à heures fixes, l’alimentation des Français évolue vers des pratiques plus éclatées.
Grignotage, snacking, repas sur le pouce ou en solo font désormais partie du quotidien.
Face à cette mutation des usages, comment les acteurs de l’agroalimentaire adaptent-ils leurs stratégies pour accompagner et tirer parti de la déstructuration des repas ?
De repas structurés aux pratiques fragmentées
Longtemps, le modèle français du repas s’est caractérisé par la convivialité et la structure (entrée-plat-dessert), avec des horaires fixes et le souci de manger ensemble.
Ce modèle reste encore visible, les Français demeurent champions du temps passé à table avec plus de 2 h par jour consacrées à manger, mais il s’effrite progressivement.
Les études montrent en effet une fragmentation croissante des prises alimentaires : 38 % des Français consomment au moins un encas en dehors des repas chaque jour (et 35 % plusieurs fois par semaine), un indicateur « en hausse ».
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