En France, l’Agritech est pris très au sérieux. Le pays se classe au premier rang des pays de l’Union européenne en termes d’investissement dans le domaine (plus de 500 millions en 2020). Dans le classement mondial, la France arrive 5ème.
On dénombre pas moins de 215 start-up et entreprises dans le secteur. C’est pourquoi la France n’hésite pas à investir. Fin août, le ministère de l’Agriculture et du Numérique annonçaient un budget de 200 millions d’euros sur 5 ans pour l’Agritech. Mais c’est en octobre dernier que les dépenses ont été revues à la hausse. En effet, Emmanuel Macron a présenté son plan pour la France de 2030. Il a communiqué son souhait d’accorder un budget de 2 milliards d’euros dans des innovations de « rupture » dans l’agriculture.
Un chiffre qui ne nous laisse pas insensibles, cependant le gouvernement à de nombreux objectifs dans ce domaine.
En route pour 2030
2030 paraît loin mais en réalité c’est dans moins de 9 ans. L’avenir se dessine donc maintenant et c’est pourquoi la France compte bien investir dans l’Agritech.
Le gouvernement en place souhaite accélérer et financer l’innovation agricole. Mais pour quelles raisons exactement ?
L’enjeu majeur est de s’adapter au changement climatique et de proposer des alternatives durables. En effet, ce défi est au cœur des préoccupations de nombreux pays. Il faut changer non seulement ses modes de consommations mais avant tout de productions.
La France souhaite donc avec son budget accélérer les pratiques durables dans le domaine mais aussi accompagner les agriculteurs et les acteurs de l’Agritech dans cette démarche durable.
Un des grands objectifs du pays c’est également la production d’une meilleure alimentation. Une meilleure traçabilité des produits, sortir peu à peu des pesticides mais aussi trouver des bio-solutions, c’est le souhait de la France. Le but final étant d’être plus autonome sur le plan alimentaire et de produire de la nourriture saine pour tout le pays.
Vous l’aurez compris, la French Agritech représente un défi majeur en France. Investir dans ce domaine c’est investir dans notre futur. Il reste à voir comment les fonds promis vont être répartis et utilisés d’ici 2030.
Diplômée d’une licence de langues étrangères appliquées anglais-espagnol avec une spécialisation en médias et communication, Eva est aujourd’hui étudiante en prépa de journalisme afin de continuer ses études dans ce domaine. Curieuse, motivée, dynamique et à l’écoute, n’hésitez pas à aller voir son profil LinkedIn.
