Le microbiologiste alimentaire analyse la présence et le comportement des micro-organismes dans les produits et environnements de production.
Son travail consiste à prévenir les risques sanitaires liés aux bactéries, levures ou moisissures, tout en contribuant parfois à la valorisation des flores utiles (ferments, probiotiques).
Il réalise des prélèvements, cultive les micro-organismes en laboratoire, interprète les résultats et rédige des rapports à destination des équipes qualité, R&D ou production. Il peut également participer à la validation des procédés de conservation, de nettoyage ou de pasteurisation.
Une formation bac+5 en microbiologie, biochimie ou sciences des aliments est recommandée, souvent issue d’une école d’ingénieur agro ou d’un master universitaire spécialisé.
Rigueur scientifique, esprit d’analyse, méthode et autonomie sont indispensables. Il faut aussi savoir adapter son discours à des interlocuteurs non scientifiques, tout en restant exigeant sur les normes.
Exemple concret : dans une entreprise de produits fermentés, le microbiologiste peut identifier une contamination par une levure indésirable dans une cuve, retracer son origine via des analyses environnementales, et ajuster les conditions de nettoyage pour éviter sa réapparition.