Ulysse Stegel, Chef de marque Stoeffler, répond au questionnaire 1.2.3.4. Pour nourrir demain !
Une raison qui t’a fait rejoindre le monde de l’agro-alimentaire ?
En France, l’agro-alimentaire n’est pas simplement un domaine d’activité, il s’agit avant tout d’une culture.
Venant d’une région où la gastronomie occupe une place centrale dans la vie de chacun, il était évident pour moi d’intégrer ce monde.
Comment être Alsacien et ne pas manger de Kugelhopf au petit-déjeuner, de tartes flambées à l’apéro, de choucroute ou de spaetzle aux repas, de bredele à Noël ou de lamele à Pâques ?
Je ne me suis jamais posé de question quant à mon domaine d’activité, cela s’est fait tout naturellement.
J’ai fait mon premier stage dans l’agro et je me suis senti immédiatement dans mon élément, je n’ai plus jamais changé. La gourmandise est un merveilleux défaut.
Deux défis principaux que tu souhaites relever chez Stoeffler ?
La marque Stoeffler est l’ambassadrice de la culture culinaire alsacienne en France. Elle a aujourd’hui 75% de notoriété dans le pays. Au regard de la richesse du patrimoine alsacien en terme de goûts, de saveurs et de plats, nous sommes encore loin de notre potentiel.
Mon premier défi sera donc de faire découvrir notre savoir-faire au plus grand nombre et d’amener nos produits dans le quotidien des Français.
Mon second défi sera de m’inscrire dans cette lignée de femmes et d’hommes qui perpétuent et nourrissent cette marque depuis 77 ans. Cela passera par l’amélioration continue de nos recettes, par l’assimilation toujours plus forte des enjeux environnementaux et par la richesse de nos innovations.
S’appuyer sur le Groupe Pierre Schmidt qui est plus que centenaire constitue un atout formidable pour mettre en œuvre ces ambitions.
Trois raisons qui t’ont fait rejoindre la Communauté Pour nourrir demain ?
Participer à la Communauté Pour nourrir demain est avant tout un excellent levier pour répondre aux deux enjeux primordiaux de notre activité : le mieux-manger et l’environnement.
Imaginer demain c’est anticiper les moyens d’action pour rendre notre monde meilleur. Cette expression peut sembler pataude, naïve voire démagogique mais ce n’est pas le cas, tout simplement parce que nous n’avons pas le choix.
Les marques qui resteront seront celles qui intégreront ces éléments. Alors autant le faire en communauté, pour profiter de la synergie de groupe et des idées de chacun.
Ensuite, le mot qui me vient tout de suite en évoquant la Communauté Pour nourrir demain est le mot partage.
Confronter ses défis avec des confrères de secteurs alimentaires différents permet de voir les problématiques sous un autre regard et d’aborder les enjeux avec un nouveau souffle. L
Les réunions de travail de la Communauté sont extrêmement riches et débouchent systématiquement sur des solutions concrètes. L’échange est un outil formidable pour relever les challenges de chacun.
Enfin je regrette que l’expression « industrie agro-alimentaire » soit si mal traitée dans les médias. Ces deux mots font parfois peur et donnent lieu à des critiques permanentes.
Pourtant les industriels de l’agro-alimentaire travaillent d’arrache-pied pour nourrir qualitativement les foyers de ce pays, en améliorant tous les jours leurs process de fabrication pour diminuer les emballages, réduire les additifs, répondre aux normes environnementales et donner du plaisir aux consommateurs.
La Communauté Pour nourrir demain peut constituer un vecteur de communication important pour montrer à tous que le secteur est investi d’une mission positive.
Quatre mots pour définir selon toi l’alimentation de demain ?
L’alimentation de demain sera LOCALE, DURABLE, SAINE et restera avant tout un PLAISIR. Les citoyens-consommateurs français seront toujours plus attentifs à la qualité de ce qu’ils mettent dans leur assiette, sans jamais oublier que manger n’est pas qu’un besoin mais également un moment de vie.
Plus d’informations sur www.la-communaute-pour-nourrir-demain.fr
