Après 10 jours de festivités, le Salon International de l’agriculture ferme officiellement ses portes. Une 58ème édition un peu particulière, puisqu’elle portait le thème des « retrouvailles » après une interruption due à la crise sanitaire. Le Salon qui a retrouvé sa place au Parc des Expositions de Paris a dû s’adapter pour faire en sorte de respecter les gestes barrières.
Malgré tout, le public et les exposants sont venus en nombre et armés de bonne humeur pour ces dix jours de Salon.
Face aux conséquences du changement climatique, qui sont chaque année de plus en plus importantes, l’écologie a pris une grosse place dans cette 58ème édition. Comment adapter notre agriculture et nos modes de productions pour les rendre moins polluants et plus durables ?
Le Salon a accueilli plus de 60 start-up de l’Argritech dont l’objectif était clair : montrer comment leurs innovations évoluent et s’adaptent aux divers enjeux et challenges des filières agricoles, de la production à la consommation. Des innovations soutenues par le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, qui affirme que la France a « l’un des écosystèmes d’innovations agricole les plus dynamiques et les plus performants au monde. »
Le Salon a aussi été marqué par le lancement de la dynamique FrenchAgriTech. Durant tout l’évènement, c’est plus de 70 conférences sur l’innovation agricole et alimentaire qui se sont succédées. Des discussions entre des professionnels de l’agriculture, des grands groupes de l’industrie agroalimentaire, des organismes de recherche… ont eu lieu sur des sujets comme la gestion des aléas climatiques, l’impact environnemental, le bien-être animal… Ces dix jours de débats montrent la volonté de faire de la France le berceau européen de l’AgriTech.
Le salon de l’Agriculture qui est devenu un véritable symbole est aussi une grande vitrine sur le monde agricole français et sa gastronomie. On retiendra surtout de cette 58ème édition le virage écologique pris par les organisateurs. L’ambition est grande mais nécessaire pour construire le monde de demain : construire une agriculture durable, performante et citoyenne.
Étudiante en première année de master Métier de l’Édition et de l’Audiovisuel à la Sorbonne Université, après une licence de Lettres à l’Université de Bretagne Occidentale, Lucie Uguen souhaite particulièrement s’investir au sein d’entreprises porteuses de projets innovants « pour nourrir demain ». Plus d’information sur www.linkedin.com