Le maraîcher urbain produit des légumes, fruits, herbes ou fleurs comestibles en milieu urbain, sur des toits, dans des friches, en pleine terre ou en systèmes hors-sol.
Son objectif : rapprocher la production alimentaire des zones de consommation, tout en valorisant les circuits courts, la saisonnalité et la biodiversité.
Il jongle avec des contraintes spécifiques : surface limitée, contraintes techniques, réglementation locale, logistique de distribution ou relation directe avec les consommateurs.
Il peut travailler en solo, dans une structure coopérative, associative ou en partenariat avec des collectivités ou des entreprises privées.
Le métier est accessible avec un diplôme agricole (CAP, bac pro, BTS), mais aussi via des formations spécialisées en agriculture urbaine, en permaculture ou en agroécologie. De nombreux profils sont issus de reconversions.
Autonomie, débrouillardise, sens de l’observation, créativité et capacité à interagir avec le public sont essentiels. Il faut aussi s’adapter à un écosystème souvent hybride entre agriculture, pédagogie, économie locale et innovation.
Exemple concret : un maraîcher urbain installé sur un toit parisien peut produire des salades et des tomates en hydroponie, les vendre à des restaurants du quartier et organiser des ateliers de sensibilisation à l’alimentation locale pour les écoles voisines.
> Voir tous les métiers de l’agro
