Actualité agro-alimentaire

Des délices anti-gaspi

Le retour des brasseries et micro-brasseries en ville ont littéralement fait exploser l’intérêt de la population pour la bière. Cette multiplication de brasserie est aujourd’hui synonyme de développement du gisement de drêches. Quand on pense à la bière, la Belgique nous vient immédiatement en tête mais la France n’a pas à rougir de sa production de jus houblonné, loin de là !

Lorsqu’on demande à quelqu’un à quoi lui fait penser le mot bière, en général, nous avons des réponses du type : Mousse, amertume, houblon ou encore orge. En revanche rares sont les personnes qui évoqueront le mot drêches, pour la simple et bonne raison que c’est un coproduit de la bière assez peu connu.

LES DRÊCHES PENDANT LE BRASSAGE

L’une des premières étapes de la bière s’appelle l’empâtage et cela consiste à faire tremper le malt, préalablement concassé, dans de l’eau chaude pour en extraire l’amidon. Suite à cela, le brasseur évacue les drêches lors de l’étape de filtration.

Elles sont donc évacuées et jetées ou données à des agriculteurs pour l’alimentation de leur bétail.

LA DRÊCHE, C’EST BON !

La réponse est simple, ce coproduit comporte de nombreux atouts d’un point de vue nutritionnel et environnemental. En effet, les drêches sont composées d’environ 40 à 50% de fibres, de 10 à 20% de protéines. De plus, la majorité des sucres qui la composent ont été retenues par l’eau lors de l’étape de l’empâtage.

Nogashi revalorise un produit sain et bio qui pourra être intégré dans des recettes diverses et variées.

Et le goût dans tout ça ? Un goût toasté, la farine de drêches à parfois un rôle d’exhausteur de goût comme dans les délicieux pain d’épices de No Gashi composé de 50% de farine de drêches.

LA REVALORISATION DE DRÊCHES

L’ère de la revalorisation et de l’économie circulaire est lancée ! Dans tous les secteurs de l’économie on peut voir apparaître des entreprises qui ont à cœur de faire avancer les choses dans ces domaines. Depuis quelques années, on a vu apparaître de nouveaux acteurs sur le marché de la revalorisation alimentaire.

Rappelons le, chaque année plus de 10 millions de tonnes de nourriture sont gâchées en France ! La revalorisation alimentaire prend tout son sens et elle a lieu à tous les niveaux de la chaîne logistique, du producteur au distributeur.

LES DRÊCHES, DE MULTIPLES SOLUTIONS DE REVALORISATION

Pour le moment, les agriculteurs sont les plus gros demandeurs de drêches. Ils les utilisent pour l’alimentation de leurs bovins et de leurs porcs. Mais il existe de nombreuses manières de valoriser ce produit riche en fibres et source de protéines.

LA SOLUTION NOGASHI

On l’a vu, les drêches peuvent offrir des solutions assez étonnantes de revalorisation non alimentaire. Chez Nogashi, ils ont choisi de les mettre en avant dans l’alimentation humaine.
Ils souhaitons devenir un acteur majeur du surcyclage alimentaire et ont décidé de commencer par les drêches car le gisement est gigantesque, plusieurs centaines de milliers de tonnes sont produites chaque année dans les Hauts-de-France.

La drêche a ainsi toute sa place dans l’alimentation humaine, effectivement, les drêches sont riches en fibres, sources de protéines et pauvre en glucides ! Alors pourquoi ne pas les intégrer à notre alimentation ? C’est ce que No Gashi propose grâce à leur farine certifiée bio.

Leur farine leur sert de base pour décliner une gamme complète de produits qui répondent aux attentes des consommateurs engagés.

Plus d’informations sur nogashi.fr

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