Actualité agro-alimentaire

La Bio, plus chère ou pas ?

Engagée et reconnue dans la bio avec plus de 200 références exclusivement vendues en magasins bio : pains, biscuits, chocolats, guimauves… Belledonne prend la parole aujourd’hui en abordant la question du prix.

Evidemment que c’est « plus cher »… Si on ne regarde que le prix. Mais il n’y a pas que le prix dans les produits Belledonne. Tandis que dans les produits supposés « moins cher », c’est notre futur qui se brade. Explications !

La dernière étude sur le sujet, parue début mai 2020, est catégorique : le prix moyen des produits bio dans les hypermarchés et supermarchés serait supérieur de 75 % au prix des produits conventionnels.

Un chiffre à nuancer avec les études économiques de l’UFC Que Choisir, montrant que la grande distribution a tendance à appliquer des marges plus élevées, voire exorbitante, sur les produits bio (jusqu’à + 165 % !).

Il reste que la différence de prix entre produit bio et conventionnel est nette. Comment l’expliquer ?

Produire en bio : les engagements Belledonne ont un prix

Céréales, graines, fèves de cacao, sucre, œufs… Toutes les matières premières que Belledonne achète pour préparer ses produits sont issues de cultures biologiques, pour l’essentiel françaises. Produire dans notre pays, sans engrais chimiques ni pesticides de synthèse (et répondre ainsi aux attentes croissantes des consommateurs pour la Bio et la souveraineté alimentaire), cela demande aux agriculteurs bio plus de temps, plus de main d’œuvre, plus d’espace, plus de soin… pour des rendements généralement moins élevés.

Il faut tenir compte également du coût de la certification bio (ainsi que du contrôle de son respect) à la charge des producteurs. À volume égal, le prix de revient d’une récolte en bio est donc plus élevé. Mais c’est le prix à payer pour préserver les capacités nourricières de la terre.

La vraie valeur du travail agricole

Chez Belledonne, le choix de contrats équitables et durables pour rémunérer correctement les producteurs, paysans-meuniers et moulins est essentiel. Avec 13 filières d’approvisionnement labellisées BIOPARTENAIRE®, Belledonne est l’une des entreprises bio françaises les plus engagées pour rétribuer le travail de la terre et les coûts de production à leur juste valeur. Une autre exigence à laquelle l’entreprise tient, c’est le local.

Plus de 20 filières bio françaises les fournissent aujourd’hui en farines, millet, graines de tournesol, beurre, œufs… Et cela aussi a un prix. Par exemple, localiser en France une production de graines de courge bio comme Belledonne l’a fait répond aux souhaits des consommateurs. Avec une conséquence : une augmentation de 50% en moyenne du prix d’achat des graines françaises.

Les efforts de Belledonne pour la bio accessible

Comme évoqué précédemment, la qualité et l’équité des ingrédients bio impactent le prix des produits. Les engagements de marque, qu’ils soient conformes aux normes et certifications, plus exigeants encore que la réglementation, ou volontaristes (plus de 100 actions RSE en cours…), pèsent aussi dans le budget de l’entreprise.

Est-ce une raison pour vendre cher ? Absolument pas.

Au contraire : militants de la bio accessible depuis longtemps, Belledonne travaille pour que leurs pains, biscuits, chocolats & confiseries ne soient jamais des produits de luxe pour les consommateurs.

Belledonne y arrive en faisant des choix d’équilibre : garder l’authenticité de leurs gestes artisans (le façonnage des pains à la main, par exemple) et produire pour le plus grand nombre avec des outils performants (comme la nouvelle biscuiterie) ; privilégier la gourmandise (avec la gamme de gros biscuits, les pains bien chargés en graines…) et vendre en vrac pour permettre à chacun d’acheter pile dans son budget… Une agriculture paysanne qui respecte la terre et le vivant… Des artisans/fabricants comme Belledonne qui essaient de faire tout bien…

Des produits dont la qualité est contrôlée tout au long de la chaîne, de l’agriculteur au distributeur… Et bien sûr la marge des enseignes spécialisées qui les distribuent… Il y a tout ça derrière un prix bio ! Du coup, la question peut se poser : est-ce la Bio qui est chère ? Où est-ce le « pas cher » qui coûte plus qu’on ne croit ?

Le surcoût du « pas cher »

Derrière un prix bas, il y a en réalité des coûts cachés : le coût pour l’environnement, le climat et la santé d’une agriculture intensive et chimique, d’aliments qui voyagent d’un bout à l’autre de la planète, le coût humain d’une main d’œuvre sous-payée et maintenue dans la misère…

Dans une étude récente, il a été démontré que pour 1 € de valeur créée, il y aurait 77 centimes de coûts cachés dans la filière conventionnelle du cacao en Côte d’Ivoire. Des coûts liés à la déforestation, à la pollution des eaux, à l’évasion fiscale, au travail des enfants…

Un autre rapport permet d’estimer les dégâts économiques des catastrophes naturelles en conséquence directe du réchauffement climatique : 211 milliards de dollars… par an ! En 1970, ce coût n’était que de 24 milliards…

Plus grave encore : les scientifiques font un lien clair entre la destruction des milieux naturels pour les besoins agro- industriels, et l’émergence de pandémies comme la Covid-19. Coût pour la France ? Un minimum de 100 milliards d’euros…

Nourrir la vie, ça n’a pas de prix

A contrario, des experts estiment, par exemple, que la conversion à l’agriculture biologique permet d’enfermer dans le sol, pendant 30 à 50 ans, environ 500 kg de carbone par hectare et par an. Et l’étude citée plus haut montre que les coûts cachés de la filière conventionnelle du cacao en Côte d’Ivoire pouvaient diminuer de 80 % avec le commerce équitable combiné à l’agroécologie…

Tout cela permet de comprendre que le prix de la Bio n’est pas un prix cher, mais un prix juste. C’est celui des produits Belledonne, c’est la valeur des valeurs Belledonne. Acheter Bio, équitable et local vous donne le pouvoir de changer le monde… À ce prix-là, c’est donné !

Plus d’informations sur www.belledonne.bio

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