Alexis Gérard, fondateur de So’ Nigiri (Horizon des mets), pouvez-vous nous décrire votre parcours et votre société ?
Horizon des mets a pour ambition de proposer des repas du monde dans le quotidien des français.
Nous avons ainsi lancé, en 2016, notre première marque So’ Nigiri qui propose pour la première fois sur le marché français un snacking très populaire au Japon : l’Onigiri.
Les Onigiris sont très proches des sushis mais ils se rapprochent beaucoup des sandwichs et des wraps avec leurs particularités suivantes:
- une forme triangulaire et un poids de 140gr
- des garnitures qui sont toujours cuisinées
- un emballage innovant qui permet de garder la fraîcheur du riz à sushi et le croquant de l’algue Nori jusqu’à l’ouverture de l’Onigiri, on les mange sans baguette !
Ils sont 100 % alignés avec les tendances du marché du snacking : nomades, exotiques, avec du goût et plutôt sains. Nous avons aussi développé des recettes veggies et sans gluten.
L’histoire de So’ Nigiri a débuté lors d’une expérience professionnelle de mon épouse au Japon. Très bien intégrée dans son entreprise d’accueil, elle a rapidement adopté les mœurs des japonais et elle mangeait des onigiris tous les midis.
A son retour, je travaillais alors en bureau d’études à Bruxelles, elle m’a parlé des Onigiri et ça a fait « tilt » !
J’ai trouvé le produit génial et il répondait à une de mes frustrations du moment de manger les mêmes sandwichs et salades tous les midis. De plus, j’ai pu mettre à profit ma formation d’ingénieur agroalimentaire. J’ai adoré cette phase de business plan, d’étude de marché et de prototypage !
Selon vous, quels sont les futurs acteurs de l’innovation alimentaire en France ?
Les entreprises qui conjugueront :
- les réseaux sociaux et leur technologie
- les nouveaux modèles de livraison et de distribution innovants
- les relations avec les consommateurs de type abonnement « box »
Et auront un temps d’avance pour comprendre les attentes des consommateurs qui sont de plus en plus volatiles et contrastées. Elles seront surtout très agiles pour revoir leur copie et innover plus rapidement.
Selon moi, des PME pourront avoir cette agilité mais aussi des acteurs pour le moment éloignés de l’alimentaire. Pourquoi pas des acteurs du digital ?
Quels sont les facteurs clés de réussite d’une entreprise comme la vôtre ?
Le premier facteur est de séduire de multiples réseaux de distribution pour être au plus proche de nos consommateurs lors de leurs multiples moments snacking.
Ce n’est plus uniquement le classique repas du midi mais aussi et surtout les collations de début de soirée avant les activités, les apéritifs et soirées en famille et entre amis…
Il nous faut ne jamais négliger la qualité de notre produit et continuellement travailler notre image de marque, mais avec simplicité. C’est difficile de se faire une place dans les habitudes des Français !
Il faut aussi innover dans notre gamme de produit. Nous nous devons de proposer des alternative aux classiques du snacking, répondre au besoin de diversité.
A titre personnel, quelle autre innovation alimentaire auriez-vous aimé inventer ?
J’aime les innovations qui apportent des fonctionnalités supplémentaires à des produits peu moderne jusque là pour les remettre au devant de la scène… De la re-conception : les doypack pour les compotes par exemple.
J’aimerai surtout être l’inventeur de révolution écologique et fonctionnelle dans le packaging alimentaire, comme le projet de capsule d’eau minérale.
Plus d’informations sur www.sonigiri.com
