Actualité agro-alimentaire

Industrie agro-alimentaire, la tentation du retour vers le passé

Dès le début de la crise sanitaire, nous avons remarqué deux comportements opposés de la part des industries agro-alimentaires.

Le premier comportement est la volonté de faire face à cette crise et de mettre son entreprise en mouvement pour préparer son avenir face à un monde qui sera définitivement différent désormais.

Ce sont les marques, et bien sûr les hommes et les femmes qui les composent, qui ont compris que la crise actuelle (et celles à venir) étaient (et seraient) les résultats de nos comportements depuis plus d’un siècle.

Alors elles sont en mouvement, certaines depuis plusieurs années, afin de pouvoir relever les défis de notre époque et construire un avenir plus durable pour les générations à venir.

Pour cela, nous pouvons évoquer différents sujets : l’agriculture raisonnée, l’agro-écologie, l’agriculture biologique, la juste rémunération des agriculteurs, le bien-être animal, la réduction des transports, les matières premières locales, le clean label, la réduction des énergies, le bien-être et la sécurité des collaborateurs, la réduction des emballages,… la liste est loin d’être exhaustive !

Le second comportement, et pas le moindre, est le retour vers le passé en pariant sur un retour « à la normale » et en s’appuyant sur les facteurs clés de réussite d’une époque révolue.

A cet égard, Emmanuel Faber, ancien PDG de Danone, explique au journal Les Echos : « Deux visions se sont opposées (Ndlr : depuis le début de la crise sanitaire). L’une en faveur de la poursuite et même de l’accélération de la transformation de Danone, de la mise en oeuvre du plan Local first, et l’autre privilégiant une forme de retour en arrière reposant sur les recettes d’un passé ancien ». Son éviction est un signe fort d’une volonté nostalgique de Danone de remettre en place les succès du passé.

Mais attention, il n’existe pas d’exemples de réussites durant des situations de crises (guerre, catastrophe naturelle, crise sanitaire et économique, révolution technologique,…) qui soient basés sur le passéisme ou le statu-quo, quel que soit le secteur d’activité.

La prise de conscience d’un monde qui change, l’adoption de la sortie de zone de confort et les volontés individuelle et collective de construire un monde durable pour les prochaines générations sont les trois seules convictions à adopter au quotidien selon nous.

En tant qu’influenceurs, nous vous le rappelons chaque jour via notre média engagé et nous l’appliquons aussi de façon plus opérationnelle avec les membres de la Communauté Pour nourrir demain.

Lorsque vous lirez cet article, posez-vous donc une seule question : « Aujourd’hui et aussi demain, dois-je faire un petit pas pour construire l’avenir ? Ou dois-je me réfugier dans une nostalgie douillette ? » A vous de décider !

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