C’est désormais une certitude et c’est une tendance qui va s’amplifier dans les années à venir avec l’arrivée de nouveaux consommateurs plus revendicatrice d’une alimentation bonne pour la santé. Aujourd’hui, selon l’étude « The protein shift » du département d’économie d’ING, un Européen sur quatre s’attend à manger moins de viande en cinq ans, principalement à cause des effets négatifs sur sa santé.
L’empreinte carbone, la préservation de l’environnement, une alimentation plus saine et le bien être des animaux sont les principales causes qui mettent une pression et un désintérêt des consommateurs pour les produits à base de protéines animales. Et cette tendance prévaut dans de nombreux pays européens, bien que les principaux moteurs diffèrent d’un pays à l’autre.
Conséquence : de nombreuses industries agro-alimentaires s’engagent sur des chantiers d’innovations pour trouver des alternatives à base de plante pour remplacer la viande, les produits laitiers et les œufs.
Croissance des ventes élevée, nombreuses opportunités d’innovation et la possibilité d’attirer des consommateurs positifs (santé / durabilité) plutôt qu’un négatif (sel, sucre, graisse…) génèrent des initiatives de rapprochement autour des entreprises historiques de la protéine végétale, comme les exemples de l’achat de WhiteWave par Danone, de Sweet Earth par Nestlé ou Quorn par Nissin.
Selon le patron de Nestlé USA, Paul Grimwood : « Le changement de régime des consommateurs américains vers les protéines végétales influence la stratégie de Nestlé pour le développement de produits végétariens et flexitariens et ainsi réponde ainsi aux demandes de produits santé ».
Télécharger le rapport « The protein shift » / ING