Interview

Interview de Olivier Chini et Luc Sananes, Fondateurs de Les Niçois

Olivier Chini et Luc Sananes, Fondateurs de Les Niçois, pouvez-vous nous décrire votre parcours et votre société ?

Olivier : à la base, rien ne nous prédestiné à être associés.

Luc a grandi à Nice avant de monter sur Paris faire ses études et voyager un peu partout dans le monde. Restauration, management, finance… Il a touché à tout et souhaite être le plus versatile possible.

Moi, c’est plutôt le journalisme qui m’a attiré en premier. Je suis tombé dans ce monde très tôt, j’ai fait à peu près tous les postes : de stagiaire à journaliste, rédacteur en chef et directeur de production…

Mais très vite, c’est le monde de la musique qui m’a attiré. Je découvre le monde des artistes, managers, producteurs de spectacle et je saute sur l’occasion quand on me propose de monter un label de musique.
Mais tout ça a fini par me lasser, et c’est ma rencontre avec Luc qui m’a décidé à ouvrir ma propre affaire. J’avais besoin de retrouver une certaine simplicité et mes racines : mon père était grossiste de fruits et légumes à Rungis après tout !

Luc : notre projet de resto Les Niçois est apparu au bon moment. Tous les deux, on se lasse assez vite. Les Niçois, c’est LE projet cool qu’on attendait et qui est arrivé pile au bon moment.

Mais attention, c’est bien plus qu’un resto.

On voulait un endroit où musique et nourriture cohabitaient.

Plus qu’un concept, on voulait développer un lieu de vie et raconter une histoire.

On ne voulait pas seulement ouvrir un restaurant, mais plutôt un endroit où on allait être heureux et où les gens allaient l’être aussi.

Et puis, quand on a vu que ça prenait bien, on a lancé l’épicerie, une déclinaison de notre marque : des recettes 100% naturelles et qui sentent bon le Sud, évidemment !

Selon vous, quels sont les futurs acteurs de l’innovation alimentaire en France ?

Forcément, le secteur du digital jouera un grand rôle dans les innovations de demain. Mais ça, ce n’est nouveau pour personne.

Ce qui l’est un peu plus, ce sont les nouveaux modes de consommation, de plus en plus déstructurés et hybrides. Fini les repas à heures fixes, maintenant, on « snack » à toute heure ! L’apéro s’y prête parfaitement.

La premiumisation des services et des produits prends aussi de plus en plus de place. La population recherche désormais des produits plus naturels et qualitatifs : un retour aux sources en soit.

Et c’est plutôt une bonne nouvelle pour nous : c’est notre force. Les produits du restaurant mais aussi ceux de l’épicerie sont sélectionnés avec beaucoup de soin.

On veut vendre du beau mais surtout du bon ! L’apéro, le Sud… et surtout les saveurs authentiques.

Quels sont les facteurs clés de réussite d’une jeune entreprise comme la vôtre ?

Olivier : Notre association est fondamentalement complémentaire : double expérience, double expertise, double compétence.

Luc s’occupe de tout ce qui se passe à « l’intérieur » du restaurant (staff, RH, gestion, carte), moi de tout ce qui concerne « l’extérieur » (marketing, communication, presse, développement). Sur la partie épicerie, c’est la même chose.

Cette complémentarité est le fondement de notre association et elle nous permet d’avancer rapidement.
Avec notre équipe, la cohésion et la communication sont nos maitres mots.

Nous sommes présents au quotidien dans l’ensemble des projets et la prise décision.

Et évidemment, la prise de risque est essentielle pour réussir. Il faut avoir le goût du challenge !

A part votre start-up, quelle innovation alimentaire auriez-vous aimé inventer ?

Luc : nous, c’est l’apéro, alors forcément, l’idée d’un cubi de rosé transportable partout, on la trouve révolutionnaire. Et ça tombe bien : on a sorti un pouch-up® de rosé de Pétanque® en mai 2017 !

Plus d’informations www.lesnicois.com

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