Actualité agro-alimentaire

Interview de Camille Bloch, co-fondatrice de CarréLéon

Camille Bloch, co-fondatrice de CarréLéon, pouvez-vous nous décrire votre parcours et votre société ?

Je suis diplômée depuis octobre 2016 de l’ENSAIA à Nancy, une école d’ingénieur en agroalimentaire. En parallèle de cette formation, j’ai obtenu un master 2 en Administration des Entreprises à l’IAE de Nancy-Metz.

C’est en participant au concours d’innovation alimentaire étudiant Ecotrophélia, et après un an de développement, que mon équipe de projet et moi-même avons présenté notre produit CarréLéon (devenu aujourd’hui Carrés Futés).

Celui-ci a alors rencontré un franc succès puisqu’il a été lauréat du concours national puis du concours européen au SIAL en octobre 2016. A la suite de cette expérience j’ai proposé à Maxime Théry que nous nous associons.

Nous sommes entrepreneurs à plein-temps depuis plus d’un an et sommes maintenant dans les rayons des Hypermarchés Carrefour d’Île-de-France.

Selon vous, quels sont les futurs acteurs de l’innovation alimentaire en France ?

Les industriels historiques de l’alimentation en France sont déjà des acteurs de l’innovation de demain. Ils ne cessent d’innover. Certains proposent des innovations tous les 6 mois !

En parallèle des grands groupes nous observons de belles initiatives déjà bien implantées avec Hari&Co, Funky Veggie ou Biss’.

Ces entreprises grandissantes sont bien parties pour être des acteurs de l’innovation alimentaire de demain. Plus jeunes, des entreprises comme Kolectou vont probablement changer notre alimentation en restauration collective.

Nous avons également découvert des étudiants, comme ceux qui portent le projet Hush, qui vont peut-être prendre part à ce paysage d’innovations. Ils ont été primés cette année à Ecotrophelia France.

Quels sont les facteurs clés de réussite d’une entreprise comme la vôtre ?

Le premier facteur est la reconnaissance par toutes et tous, en un coup d’œil, du caractère rupturiste de notre innovation. Pas besoin de justifier le caractère innovant, il est immédiatement constaté.

Le second facteur est celui de la pédagogie. Une innovation de rupture déroute, il faut donc s’appliquer à expliquer son usage, ses atouts, sa composition.

Et comme pour toute entreprise il est important d’innover chaque année afin de rester dans le paysage agroalimentaire, de communiquer efficacement, d’assurer les approvisionnements et la bonne gestion de la trésorerie.

A titre personnel, quelle autre innovation alimentaire auriez-vous aimé inventer ?

Nous aimerions, avec Maxime, innover en alimentation du côté de l’anti-gaspi. Il subsiste encore beaucoup de co-produits à valoriser aujourd’hui. Pourquoi pas dans l’alimentation animale !

Plus d’informations sur www.carresfutes.fr

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