L’avenir de la protéine animale telle que nous l’avons toujours connu change au profit des protéines végétales…
« Cargill », ce nom vous dit quelque chose ?
Certainement ! Cargill est la plus grande entreprise privée d’alimentation et d’agriculture au monde !
Souvent décriée par les scandales environnementaux, cette société a décidé de reprendre sa communication en main en adoptant des tournants stratégiques majeurs.
A cet égard, Cargill Inc a annoncé qu’elle sortirait de l’alimentation des bovins pour diriger le capital vers d’autres investissements.
Cargill veut étendre son activité protéique basée en Amérique du Nord en explorant les protéines végétales, les poissons et les insectes, ainsi que d’autres opportunités liées au bétail et à la volaille.
De plus en plus, les consommateurs exigent des sources de protéines plus propres et végétales, en particulier en raison de l’augmentation des connaissances et des préoccupations concernant le bien-être des animaux et l’impact environnemental de la consommation de viande.
Sans oublier, du point de vue de la santé personnelle, les préoccupations concernant les niveaux élevés d’antibiotiques et d’hormones dans les protéines animales, en plus des rapports reliant la consommation de viande au cancer !
Avec une base croissante de consommateurs américains qui dépensent déjà environ 600 millions de dollars par an sur des alternatives aux protéines de viande, il existe une grande opportunité pour les entreprises de viande d’étendre leurs offres pour prendre le tournant des protéines végétales.
Selon certaines estimations, Le marché des protéines végétales devrait atteindre 5,2 milliards de dollars d’ici 2020 et pourrait constituer le tiers du marché d’ici 2050.
Ces chiffres illustrent bien la tendance qui exprime les motivations des consommateurs : manger moins de viande pour leur santé et celle de la planète.